pourrait rapporter 1,266 milliard d’euros à la France. Parallèlement, les économistes Bastien Drut et Richard Duhautois, dans leur livre Sciences sociales football club, ont montré que si une telle compétition pouvait avoir un impact sur l’économie à un instant T, globalement et sur le long terme les effets vertueux sont minimes voir inexistants. Quoi qu’il en soit, il est indéniable que l’Euro 2016 sera un événement central pour le pays qui l’organise, en l’occurence la France.
a largement contribué à booster les audiences. Pour autant, la tendance est globalement la même dans les autres pays européens. En Allemagne, la demi-finale face à l’Italie a réuni pas moins de 27,8 millions de téléspectateurs, soit «une performance proche de celle de la demi-finale de la Coupe du Monde 2010 entre l’Espagne et l’Allemagne, qui avait réuni plus de 31,1 millions de téléspectateurs». En Ukraine, le match de l’équipe nationale face à l’Angleterre a réalisé la deuxième audience sportive la plus importante de l’année. Les cas comme celui-ci ne manquent pas et ils témoignent à leur échelle de la place importante qu’occupe le championnat d’Europe au sein du paysage médiatique (et donc économique) européen.
avait été suivi sur ESPN aux Etats-Unis par une moyenne d’un millions de téléspectateurs. Un chiffre relativement faible qui tend à prouver que l’Euro peine à s’exporter et à se faire une place au delà de l’Atlantique au sein du panthéon des compétitions sportives. A noter malgré tout que le championnat d’Europe est dans une bonne dynamique puisque les audiences durant le dernier Euro ont augmenté de 80% par rapport à celui de 2008. Reste qu’en Asie, premier bassin de population au monde, l’événement reste largement confidentiel et malgré un net essor du football sur ce continent, la prochaine compétition internationale de football devrait se dérouler dans un relatif anonymat.