Pour sa première conférence de presse sur le sol français, le sorcier belge Marc Wilmots n'a pas fait de langue de bois. Après avoir joué il y a 15 ans aux Girondins de Bordeaux, c'est en tant qu'entraineur d'une des équipes les plus puissantes de l'Euro qu'il y fait son retour.
Né le 22 février 1969 en Belgique, Wilmots est un de ces entraineurs qui connaissent la sélection. Avec 70 caps en équipe de Belgique, sa carrière de joueur fût pleine. Il s'est illustré tout d'abord au Standard de Liège pendant 5 saisons (1991-1995), mais aussi à Schalke 04 où il passera 5 saisons également, entre 1996 et 2000 puis entre 2001 et 2003. Attaquant de formation, Marc Wilmots a néanmoins souvent été blessé. Mais ses guérisons plus rapides que prévu lui ont valu le surnom du Taureau de Dongelberg, sa ville natale. L'acte marquant de sa carrière en sélection a été son but injustement refusé contre le Brésil en 2002, alors qu'il était nominé pour le ballon d'or européen la même année. Mais l'histoire d'amour entre la sélection et cet attaquant athlétique ne se termine pas en 2002, puisque seulement 6 ans après, et un passage en tant que sénateur en Belgique, il va la retrouver. Adjoint de Dick Advocaat dès 2008, il va donc voir l'apparition des stars mondiales qu'il a pu sélectionner cette année. Mais une fois l'entraineur néerlandais parti pour de nouvelles aventures en Russie, c'est un autre belge en la personne de Georges Leekens qui prend la place de sélectionneur. Toujours fidèle à l'Union Belge (fédération belge de football), il reste néanmoins dans le staff d'encadrement de l'équipe. Sa chance lui est donnée deux ans plus tard, lors du limogeage du même George Leekens.
. De quoi mettre la pression plus sur le GPS que sur son équipe, qu'il juge certainement prête pour la compétition !