- Ligue 1
- Aurelien Renault
Rennes 3-1 Reims
Les défaites de Monaco contre Bordeaux hier et celle de Nice au Parc des Princes cet après-midi ont ravivé l’appétit de ses poursuivants en quête d’Europe. Parmi eux, le Stade Rennais, qui convoite ouvertement les places européennes. Opposé à Reims ce soir, le onze breton ne perd pas de temps en trouvant l’ouverture du score par le Polonais Grosicki à la 12ème minute grâce à un bon mouvement initié par Giovanni Sio. Trois minutes plus tard, c’est la sensation Ousmane Dembélé qui s’en vient doubler la mise sur un bon service du premier buteur. Reims est KO. Avec Gourcuff à la baguette et Courbis sur le banc, le Stade Rennais réalise une fin d’exercice de qualité que s’en vient toutefois menacer Aïssa Mandi en réduisant le score en deuxième période. Mais quand il y a péril en la demeure cette saison au Roazhon Park, les Bretons peuvent s’en remettre à leur ado de service, Dembélé. Bien lancé par Armand et ses 500 matchs de Ligue 1 au compteur, le natif de Vernon crochète dans la surface avant d’enrouler sa frappe dans le petit filet. En attendant le match de Lyon demain soir (à Lorient), Rennes est troisième et peut rêver de Ligue des champions.
Toulouse 1-0 Caen
Pascal Dupraz avait ouvertement réclamé à ses supporters de ne pas préférer le Classico espagnol au duel des siens avec Malherbe et il n’a pas vraiment été entendu. Dans un Stadium très nettement clairsemé, les Toulousains trouvent toutefois l’ouverture en première période grâce à un but contre son camp de Ronny Rodelin. Piqués au vif, les Caennais prennent les choses en main et le jeu à leur compte et que ce soit avant ou après la pause, les hommes de Patrice Garande dominent les débats et font souffrir les Haut-Garonnais. Au final, les Normands se font surprendre en contre et voient le nouvel entrant Pantxi Sirieix déborder sur le côté droit et adresser un centre parfait pour un Martin Braithwaite qui trompe Vercoutre de près. Complètement largués il y a un mois, les Violets sont pleinement revenus dans la course au maintien. Reims, premier relégable et vaincu à Rennes ce soir, n’est plus qu’à quatre points. Le match du week-end prochain contre Bastia, encore au Stadium, pourrait rapprocher plus encore le TFC et Dupraz d’un rêve auquel personne sauf eux n’osait croire.
Gazélec Ajaccio 0-2 Saint-Etienne
En déplacement au Gazélec Ajaccio, les Verts ont profité de la très mauvaise période corse en 2016 pour s’offrir un succès précieux en vue de la course à l’Europe. Nolan Roux en première période et Kévin Théophile-Catherine en seconde sont les héros stéphanois du soir. Grâce à cette victoire, les hommes de Galtier reviennent à trois points du podium. Cette Ligue 1 est insensée. Le Gazélec peut remercier Rennes, vainqueur de Reims, et reste conséquemment dans le coup pour le maintien.
Guingamp 2-2 Montpellier
Si Guingamp ouvre le score très tôt par Yannis Salibur (5ème), les Montpelliérains reviennent à hauteur grâce à Morgan Sanson peu après la demi-heure de jeu. Très en jambe, le milieu de terrain s'offre un doublé en deuxième période. Suffisant pour l'emporter ? Non parce que les Bretons ont entre temps marqué un deuxième pion par l'intermédiaire de Sorbon. Vrai match du ventre mou, ce match confirme que les deux formations ne joueront strictement plus rien dans cette fin de championnat.
Troyes 0-1 Angers
Au regard des saisons diamétralement opposées que sont en train de se livrer Angevins et Troyens, on en oublierait presque que leur affrontement du soir au stade de l’Aube est en réalité un duel de promu. Alors que les Angevins, sensation du début de saison, sont déjà sauvés (non officiellement), les Troyens sont eux à la rue depuis belle lurette. Et que dire sur leur confrontation si ce n’est qu’elle a accouché d’un match d’une pauvreté accablante ? Ah si, on peut dire qu'elle a permis d'officialiser la relégation en Ligue 2 d'Aubois incapables de s'imposer chez eux cette saison et encore vaincus ce soir. La faute à Charles Diers, buteur en toute fin de partie pour le SCO. Troyes en L2 et Diers enfin buteur à 35 ans, dans les deux cas, on peut dire qu'il était temps.
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