- Pays de Galles
- Julien Meyer
La dernière participation : Euro 1976
Pour les amateurs du verre à moitié vide, le Pays de Galles ne s’est jamais qualifié pour une phase finale de l’Euro. Mais, nous ne sommes pas de ceux-là. En 1976, seules quatre formations se disputent le graal continental. Après avoir terminé en tête d’un groupe composé du Luxembourg, de l’Autriche et de la Hongrie, les Gallois butent sur la Yougoslavie en match aller-retour (0-2 ; 1-1) et la porte des demi-finales se referme violemment. Cela constitue le seul et unique fait d’arme des Britanniques lors d’un Euro.
La route vers la France : 2ème du groupe B
Les hommes du sélectionneur Chris Coleman se sont offert un ticket direct pour la France en terminant à la seconde place du groupe B, derrière la Belgique mais devant la Bosnie. Durant cette campagne d’éliminatoires, le Pays de Galles n’a subi qu’une seule défaite (0-2 en Bosnie) et a pris 4 points face aux Belges (victoire 1-0 à Cardiff et nul 0-0 à Bruxelles). De plus, les coéquipiers de Gareth Bale n’ont encaissé que 4 buts en 10 rencontres, ce qui fait d’eux la quatrième défense de ces éliminatoires derrière la Roumanie (2 buts encaissés), l’Angleterre et l’Espagne (3 buts).
L’homme à suivre : Gareth Bale
L’attaquant du Real Madrid redoutait de ne jamais participer à une grande compétition avec sa sélection, à l’image d’un Georges Weah (Liberia) ou d’un certain Ryan Giggs… Blessé au mollet durant plus de deux mois en début d’année, le Madrilène a tout de même réussi la performance d’inscrire la bagatelle de 19 buts en 23 matches de Liga. Auréolé d’un deuxième sacre en Ligue des Champions, le stratège des Gallois arrive lancé et en pleine confiance. Il y a quelques jours, il avouait même croire en la victoire finale de son pays en France : « Tout le monde sera en forme et j’espère que nous pourrons le faire. On ne sait jamais. Deux trophées en quelques mois ! »
Son point fort : une génération prête au combat
Même si Gareth Bale annonce vouloir « gagner le trophée », le Pays de Galles débarque en France sans complexe, affublé de plusieurs joueurs qui arrivent à maturité. En plus de la star du Real Madrid, les Dragons comptent dans leurs rangs plusieurs joueurs sur la pente ascendante comme Aaron Ramsey (Arsenal), Ashley Williams (Swansea) ou encore Andy King, récent vainqueur de la Premier League avec Leicester.
Son point faible : la profondeur de banc
Comme plusieurs nations dites « mineures », le Pays de Galles ne possède pas un banc capable de pallier efficacement les possibles déficiences du onze titulaire. Si les têtes d’affiche venaient à se blesser, Chris Coleman ne serait pas en mesure d’apporter des armes aussi dangereuses sur le terrain. Si par le plus grand malheur, Gareth Bale devait déclarer forfait, le sélectionneur devrait faire confiance à des joueurs de seconde division anglaise, peu habitués aux hautes sphères.
L’objectif : sortir des poules
Tombés dans une poule difficile en compagnie de la Slovaquie, de la Russie et surtout de l’Angleterre, les Gallois auront fort à faire pour s’extirper de leur groupe. Mais, les Rouges possèdent la « chance » de débuter leur compétition face à la Slovaquie, équipe la moins cotée du groupe sur le papier. Une victoire permettrait aux Gallois d’idéalement se positionner avant le duel fratricide face aux Three Lions. On rappelle qu’une troisième place peut aussi mener aux huitièmes de finale.
Le tweet qui nous a fait sourire :
We've made it @babybel #Euro2016 #Wales2016 pic.twitter.com/lnaqvVbWJ2
— Lisa Morgan (@lisa_morgan1) 29 mai 2016
Pour impressionner vos amis : Le beau destin de Williams
Ashley Williams, le capitaine gallois, a bien failli ne jamais porter le maillot des Dragons. Né en Angleterre, Williams a découvert que par le biais de l’un de ses grands-parents maternels, il possédait des racines galloises. Alors qu’il évolue en D4 avec le club de Stockport County, le club obtient le prêt d’un certain Wayne Hennessey (l’actuel gardien du Pays de Galles). Ce dernier informe Bryan Flynn (alors sélectionneur des U-21) qu'un Gallois joue ave lui. Flynn vient donc le superviser. La Fédération appelle alors le club de Stockport pour s’assurer des racines galloises de Williams. La réponse est bien évidemment positive et John Toshack, le coach de la sélection de l’époque, appelle Williams. L’histoire pouvait débuter.
Le programme :
Samedi 11 juin : Pays de Galles / Slovaquie (18h à Bordeaux)
Jeudi 16 juin : Angleterre / Pays de Galles (15h à Lens)
Lundi 20 juin : Russie / Pays de Galles (21h à Toulouse)