- Huitièmes de finale Euro
- Edouard Mesnildrey
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LE FAVORI : L’Espagne
Double tenante du titre, la Roja est évidemment en quête d’un nouveau succès dans cet Euro 2016. Première sélection à conserver son titre européen lors de deux éditions consécutives, auteure d’un triplé historique Euro 2008-Coupe du monde 2010-Euro 2012, l’Espagne n’apparait plus autant à bout de souffle et en fin de cycle que lors du précédent Mondial. Menée par un noyau dur présent depuis ses derniers succès, la Roja peut s’appuyer sur des joueurs expérimentés et sur son jeu de possession extrêmement rodé et implacable lorsque les Hispaniques décident de se porter à l’attaque.
Le parcours espagnol
L’Espagne a commencé son Euro par un court succès 1-0 contre la République Tchèque. Une victoire poussive grâce à une tête de Piqué, mais surtout l’œuvre de son génial maitre à jouer, Andrés Iniesta. Une démonstration 3-0 face à la Turquie pour monter en puissance, puis une descente sur terre lors de la finale de son groupe D. Battus 2-1 par la Croatie, les Espagnols y laissent leur première place et hérite donc d’un tableau plus relevé, avec l’Italie comme premier obstacle pour ces huitièmes de finale.
LE CHALLENGER : L’Italie
La Squadra azzurra se présente face à l’Espagne pour « rejouer » la finale de la dernière édition du Championnat d’Europe. Entre deux Coupes du monde prématurément terminées sans sortir des poules, l’Italie avait malgré tout trouvé le moyen de se hisser en finale de l’Euro 2012. Sévèrement corrigés par la Roja (4-0), l’Italie a une revanche à prendre sur son adversaire du soir. La route vers une deuxième finale consécutive passe par un exploit contre les Espagnols. Avec son expérience et sa solidité défensive, la Squadra a des atouts de taille à faire valoir dans ce choc des huitièmes de finale. Très bonne quand elle laisse le jeu à son adversaire, l’Italie est potentiellement la nation la plus à-même de prendre l’Espagne à son propre jeu.
Le parcours italien
Les Italiens sont entrés dans la compétition de la meilleure des manières puisqu’ils sont parvenus dès leur premier match à prendre le meilleur sur l’un des favoris de cet Euro, la Belgique (2-0). Dans le groupe E, qualifié de groupe de la mort, la Squadra s’est ensuite défaite de la Suède (1-0) avant de chuter pour son dernier match de poule face à l’Irlande (0-1). A égalité de points avec les Belges, l’Italie gardait pourtant sa première place grâce à sa victoire sur les hommes de Marc Wilmots… et héritaient par la même occasion de l’Espagne.
LE JOUEUR ESPAGNOL A SUIVRE : Andrés Iniesta
C’est le métronome de cette équipe espagnol. Le génie catalan va être une nouvelle fois attendu de pied ferme par les Italiens. Capable de tout, le meneur de jeu du FC Barcelone a les armes pour faire plier l’arrière garde italienne. Sur une passe, un drible ou une inspiration venue d’un autre monde, Iniesta peut à lui seul faire basculer cette rencontre. La Squadra Azzura ne va sûrement pas le lâcher d’une semelle, à lui de se défaire de ce marquage et nous démontrer une fois de plus toute sa classe.
LE JOUEUR ITALIEN A SUIVRE : Gianluigi Buffon
L’emblématique portier est le joueur italien à suivre de cette rencontre. Sans nul doute, il va avoir un peu de travail face aux attaques espagnols. A lui d’être présent quand il le faut pour soulager sa défense et son équipe face à une formation qui aura la possession du ballon. L’expérience du capitaine italien va être une aide plus que précieuse à l'Italie pour espérer se qualifier.
LA STAT : 9
Comme le nombre de titres internationaux récoltés par les deux équipes dans les deux tournois majeurs que sont la Coupe du monde et le Championnat d’Europe. Avantage à l’Espagne pour l’Euro avec pas moins de trois éditions remportées (1964, 2008, 2012), et une Coupe du monde en 2010 pour signer ce fameux triplé historique. Pour la Squadra azzurra, un seul petit Euro qui remonte à 1968 et quatre titres mondiaux (1934, 1938, 1982, 2006).
L’HISTORIQUE DES CONFRONTATIONS
Pas moins de 35 matchs disputés entre les deux nations, la première remontant à 1920 et une victoire de l’Espagne comptant pour les Jeux olympiques. Si la totalité des rencontres ayant opposé les deux équipes présente un bilan on ne peut plus équilibré avec dix victoires de part et d’autre et quinze matchs nuls, l’histoire récente se présente en faveur de la Roja. Les Italiens n’ont plus battu les Ibères depuis 2011 et un match amical remporté 2-1. Depuis, trois matchs nuls (dont un gagné par l’Espagne aux tirs au but pour la Coupe des confédérations 2013) et deux victoires espagnoles. Pire pour les Transalpins, leurs dernières confrontations lors d’un Championnat d’Europe n’ont jamais abouti sur une victoire : un match nul perdu aux tirs au but en quart de finale de l’Euro 2008, un autre nul en phase de poules de l’Euro 2012 et une cinglante défaite 4-0 en finale de cette même édition.
Bilan : 10 victoires pour l’Italie, 15 matchs nuls, 10 victoires pour l’Espagne
LES MEILLEURS TWEETS
MSN vs BBC
ITALIE-ESPAGNE en 1/8ème de finale : un autre choc MSN contre BBC ! https://t.co/l9z8Z9RbZx #ITAESP pic.twitter.com/EYJmfwKBCA
— Téléfoot (@telefoot_TF1) 22 juin 2016
Vive la chance !
Quand tes places pour un 8ème de finale se transforment en Italie - Espagne #EURO2016 #ITAESP pic.twitter.com/DxR40pXLhB
— Samir SIRAT (@SamirSIRAT) 22 juin 2016
Tu l'avais pas vue venir, hein ?
Quand j'apprends la défaite de l'Espagne et qu'en plus elle jouera contre l'Italie ???????? #ITAESP #ESPCRO pic.twitter.com/z6C29J8Ouk
— Claire Schmitt. (@ClaireSchmittSe) 22 juin 2016
Pas tous logés à la même enseigne
Revoyons la réaction des Italiens après le deuxième but croate. #CROESP #ITAESP pic.twitter.com/2J5rml5YyP
— Troisième Poteau (@TroisiemePoteau) 21 juin 2016
LES COMPOS PROBABLES
Italie : Buffon (cap.) – Barzagli, Bonucci, Chiellini – Florenzi, Parolo, De Rossi, Giaccherini, Darmian – Pellè, Eder
Espagne : De Gea – Juanfran, Piqué, Ramos (cap.), Alba – Busquets, Fabregas, Iniesta – Silva, Morata, Nolito