Le cas Guerrero devient une affaire d'Etat

Ayant appris la nouvelle sanction entrainant la suspension de Paolo Guerrero pour le Mondial, le Président péruvien, Martin Vizcarra, a décidé d'intervenir personnellement dans l'affaire. Quand un cas sportif devient une affaire d'Etat...

On croyait que c'en était fini de Paolo Guerrero, mais il n'en est rien. Finalement suspendu pour 14 mois par le TAS, le Tribunal Arbitral du Sport, en début de semaine, ce qui le privait du même coup de la Coupe du monde en Russie, l'attaquant de la Blanquirroja avait été écarté de la pré-liste péruvienne par son sélectionneur, Ricardo Gareca. Malgré l'indignation de la FIFPro, jugeant la sanction "injuste et disproportionnée", l'affaire semblait belle et bien terminée.

Ce n'était cependant pas l'avis du Président péruvien, Martin Vizcarra, qui a décidé de mettre l'aide de l'Etat à disposition de Guerrero et de ses avocats. Lors d'une conférence de presse, il déclare que ces derniers vont "faire appel au tribunal fédéral suisse, en indiquant que la décision n'a pas respecté les garanties d'une procédure réglementaire" et demanderont son "annulation". De même, l'ambassade péruvienne en Suisse se tient prête à soutenir "les initiatives de Guerrero devant le tribunal fédéral suisse pour annuler la suspension du TAS."

Le sélectionneur du Pérou, Ricardo Gareca, a tenu à soutenir son capitaine et meilleur buteur en qualifiant cette nouvelle sanction de "totalement injuste" et il appelle d'urgence à faire du cas Guerrero "un retentissement mondial parce que n'importe quel joueur peut être dans sa situation."

Espérons pour Guerrero et le Pérou que le cas de l'attaquant andin sera bientôt définitivement réglé pour ne pas compliquer outre mesure une préparation à la Coupe du monde qui se révèle jusqu'ici chaotique. L'espoir est donc de nouveau permis pour Paolo Guerrero jusqu'au 4 juin, date limite de dépôt de la liste des sélectionnés pour la compétition auprès de la FIFA.

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