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« Tourner la page » Guerrero

Paolo Guerrero a plaidé sa cause auprès de Gianni Infantino, Président de la FIFA, mais rien n'a changé pour lui. Toujours suspendu suite à son affaire de dopage, l'attaquant péruvien voit ses chances de participer au Mondial se réduire alors que les jours passent et se ressemblent...

Y aurait-il une forme de lassitude de la part des joueurs péruviens face à l'affaire entourant leur capitaine et meilleur buteur, Paolo Guerrero ? Peut-être. Même si tout le Pérou et sa sélection sont présents dérrière leur légende - ainsi que de nombreux autres, à commencer par les capitaines de la France, de l'Australie et du Danemark -, certains estiment qu'il est temps de "tourner la page".

C'est le cas du milieu de la Blanquirroja Edison Flores, auteur de ces mots. Difficile de lui donner tort, même si le cas Paolo Guerrero soulève tant de passions au coeur des Andes. Privé de Mondial après avoir vu sa peine ramenée à 14 mois par le TAS alors qu'il avait obtenu une réduction à 6 mois de suspension par la FIFA, le capitaine des Incas peut légitimement parler d'une forme d'injustice. Mais au milieu péruvien de rappeler "C'est difficile mais il faut tourner la page et travailler avec les joueurs que nous avons" alors qu'il sortait d'un entrainement avec la sélection à Lima.

Le Pérou entrant en lice dans le groupe C contre le Danemark le 18 juin prochain, et avec trois matchs amicaux à disputer d'ici là contre l'Ecosse, l'Arabie Saoudite et la Suède, il est grandement temps pour la sélection péruvienne de Ricardo Gareca de se concentrer sur les hommes présents et sur les échéances à venir. Et si Guerrero peut conserver un minime espoir de voir sa peine entrer en vigueur après la Coupe du monde, le Pérou doit, lui, penser au sportif avant tout au risque de perdre bien plus que son capitaine.

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