- Angleterre
- Edouard Mesnildrey
Harry Kane est donc officiellement le nouveau capitaine de la sélection aux Trois Lions, succédant ainsi à Wayne Rooney, qui portait le brassard lors de l’Euro 2016. S’il n’a pas été le seul à l’avoir autour du bras depuis son premier capitanat à l’été 2017 et un match contre l’Ecosse, Eric Dier et Jordan Henderson ayant également eu ce privilège, Harry Kane a finalement été le choix du sélectionneur. Parce qu’il est un « professionnel méticuleux » et qu’il peut inspirer l’équipe par son talent et son envie.
The end of a busy but very proud day for me. You always dream of playing for @England growing up and being the captain is that bit more. Thanks for all your messages. ???????????? #ThreeLions pic.twitter.com/rnlQosNbNY
— Harry Kane (@HKane) 22 mai 2018
Dans des propos tenus en conférence de presse puis relayés par la BBC, l’attaquant des Spurs a fait part de ses ambitions pour la compétition à venir. Evidemment, comme tout footballeur y prenant part, une part de rêve s’est emparée de Kane et de ses coéquipiers. « C’est impossible de ne pas rêver de soulever la Coupe du monde, c’est la plus grande compétition du monde. »
« Je crois qu’on peut la gagner – tout le monde peut. Je ne peux m’asseoir ici et dire qu’on n’y va pas pour gagner parce qu’on peut le faire » ajoute-t-il. Et notre traduction de « believe » - croire - ne reflète pas assez bien le caractère presque sacré de la conviction du capitaine anglais. Le terme ne traduit pas qu’une simple envie, mais un désir sacré, une sorte de croyance mystique qui fait que, si les étoiles sont alignées, l’Angleterre soulèvera le trophée en juillet prochain. Et à Kane de continuer : « C’est ma mentalité et je veux gagner dans tout ce que je fais. Les joueurs de l’équipe le veulent aussi. Ça vaut le coup de se battre pour ça. Je suis sûr qu’on a tous ce rêve de la soulever et c’est une occasion pour nous. »
Evidemment, le buteur des Three Lions ne met pas sa sélection parmi les favoris au sacre mondial. En regardant de plus près leurs récents résultats en compétition internationale, il serait d’ailleurs bien présomptueux de sa part d’agir ainsi. On se souvient du revers subi par la sélection anglaise contre l’Islande à l’Euro 2016 alors que personne ne donnait la moindre chance aux Scandinaves. Mais l’Angleterre est ainsi faite, l’éternel outsider, presque favori, qui déçoit à l’arrivée… Cependant, Kane avance quelques arguments : « Nous ne sommes pas favoris mais si vous regardez cette saison, personne n’aurait pensé que Liverpool atteindrait la finale de Ligue des Champions. Vous regardez le Manchester United du temps d’Alex Ferguson, ils avaient une équipe jeune et ils ont dominé la Premier League les années qui ont suivi. »
Mais « être jeune n’est pas une excuse – ça pourrait être une bonne chose » poursuit-il. Les 23 sélectionnés par Gareth Southgate incarnent en grande partie la nouvelle génération de la sélection anglaise. Il serait donc malvenu de ne pas être ambitieux alors qu’une jeunesse bourrée de talent pointe le bout de son nez et s’installe petit à petit. « Je crois que nous pouvons le faire et c’est ce qu’on veut essayer de faire. Tout le reste n’est pas assez. » Rendez-vous le 18 juin, Harry !
https://t.co/Nluw3yUxCD England captain Harry Kane on World Cup hopes: 'It's not an excuse that we're young' https://t.co/NEugMDuDAE BBC Football pic.twitter.com/gv378vKQVj
— ???????? MyAmigo (@myamigocouk) 22 mai 2018