- Huitièmes de finale
- Edouard Mesnildrey
Après les matchs d’hier qui n’ont clairement pas brillés par un rythme de folie et des actions à 100 à l’heure, l’entame de ce Brésil-Mexique nous réconcilie directement avec le football, le vrai ! Les joueurs d’El Tri imposent dès le coup d’envoi un pressing haut et coordonné sur chaque phase de possession brésilienne. A voir jusqu’à quatre Mexicains sur un seul Auriverde, on imagine assez bien que le Sud-américain a du se sentir pauvre et esseulé… Un rythme de folie donc, dicté pendant une grosse demi-heure par une équipe mexicaine dont l’objectif est manifestement d’ouvrir le score le plus rapidement possible. Quand on connait les qualités du Brésil, la stratégie n’a rien d’aberrant. Sauf quand le plan ne se déroule pas comme prévu. A imposer un rythme soutenu sous une chaleur de Samara qui dépassent les 30°C, le Mexique craque physiquement à un quart d’heure de la mi-temps. Des pertes de balle, des passes approximatives et une présence brésilienne qui se fait de plus en plus forte aux abords de la surface d’Ochoa. Heureusement, Memo veille et est bien accompagné par ses coéquipiers qui défendent comme si leur vie était en jeu. 0-0 à la mi-temps, le repos est le bienvenu car tout reste à faire de part et d’autre !
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Apparemment, les quinze minutes ont bel et bien permis de recharger les batteries puisque le rythme repart aussitôt sur des bases élevées. Mais comme la fin du premier acte, le début du second voit le Brésil prendre les commandes de la rencontre. Les hommes de Tite multiplient les situations chaudes jusqu’à ce que le verrou mexicain craque sur une réalisation de Neymar qui vient conclure une sublime action entre l’ailier du PSG et Willian (51e, 1-0). Loin de se démonter, le Mexique réagit aussitôt et repart au combat et laissent quelques espaces dans leur dos. Scénario classique quand on se trouve obligé de faire le jeu. Le rythme ne baisse pas en intensité pour autant, Ochoa empêchant le Brésil de creuser l’écart plusieurs fois. Émoussé, le Mexique jette toutes ses forces dans la bataille mais semble clairement manquer de fraicheur. Et le temps qui passe ne joue pas en la faveur des joueurs d'El Tri, d’autant que les Auriverdes savent gratter de précieuses secondes de repos en restant à terre. Et à deux minutes de la fin du temps règlementaire, Roberto Firmino, à peine entré en jeu, est à la conclusion d’une petite pichenette du Ney’ (88e, 2-0). Le joueur de Liverpool crucifie les maigres espoirs mexicains et envoie de façon sûre et certaine la Seleção en quart de finale !
Le résumé en vidéo
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— beIN SPORTS (@beinsports_FR) 2 juillet 2018
⚽️ Impliqué sur les deux buts, Neymar porte le Brésil ! ????????
➡️ La Seleção file en 1/4 de finale !
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