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L’attaquant de l’Atletico Madrid avait, en l’absence de Karim Benzema, hérité de l’étiquette de « leader d’attaque ». Malgré un premier match terne contre la Roumanie, nul doute qu’il assume désormais pleinement son rôle. Ses 4 buts marqués depuis le début de l’Euro font de lui le meilleur buteur du tournoi. Ils illustrent surtout la large palette de l’attaquant, aussi efficace de la tête que du gauche. Une palette qui a été mise en lumière avec son récent repositionnement. Dans le nouveau système de Deschamps – un 4-2-3-1 – l’attaquant de 25 ans bénéfice d’une vraie liberté d’action en soutien d’Olivier Giroud. Il profite aussi bien des espaces que des remises du Gunner pour percuter dans l’axe, en témoigne son deuxième but contre l’Irlande ou celui contre l’Islande.
Ce repositionnement dans une sorte de numéro 10 lui donne les clés du jeu des Bleus, clés qu’il manipule à merveille. Cette position lui permet de ne pas être trop éloigné de la surface adverse, et donc de pouvoir plus facilement distribuer des caviars (2 passes décisives pour le moment). Combinés à ces 4 buts, il est le joueur le plus impliqué sur les buts dans cet Euro.
Bleus.
— OptaJean (@OptaJean) 3 juillet 2016
La vraie force des Bleus se trouve là. Si Griezmann est un poison offensif, il n’est pas le seul. Payet et Giroud pèsent aussi comptablement avec 3 réalisations chacun. La relation entre le trio est l’arme principale de la France. Mais le lien entre Antoine Griezmann et Payet semble plus fort. Illustration parfaite avec les célébrations des deux joueurs et le bisou au pied mutuel. Cette relation est favorisée par l’aisance technique des deux attaquants. Elle ne sera pas de trop au moment d’affronter la défense de fer de la Mannschaft. La France compte sur la forme offensive de son trio pour venir à bout de son voisin. Elle compte sur Giroud, sur Payet, sur Griezmann. Pour enfin sécher les larmes de 2014.